le dicothèmes littéraire
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Léo Ferré
Comme une louve sous son loup
Quand je vous ferai des petits
Vous banderez vos yeux jaloux
Avec un loup de satin gris
Tout comme est gris le jour qui va
Petite sœur écoutez-moi
Comme un bateau entre mes doigts
Vous coulerez je vous le dois
Vous coulerez je vous le dois
Léo Ferré : Extrait de " l'amour fou "
Le bonheur ça n'est pas grand-chose...
C'est du chagrin qui se repose
Alors
Il ne faut pas le réveiller
Et maintenant tu vas partir,
Tous les deux nous allons vieillir
Chacun pour soi, comme c'est triste.
Tu peux remporter le phono,
Moi je conserve le piano,
Je continue ma vie d'artiste.
Plus tard sans trop savoir pourquoi
Un étranger, un maladroit,
Lisant mon nom sur une affiche
Te parlera de mes succès,
Mais un peu triste toi qui sais
Tu lui diras que je m'en fiche...
que je m'en fiche..."
Léo Ferré : " La vie d'artiste"
" Il y a derrière les yeux des gens , une cité privée où n'entre personne. Une cité avec tout le confort d'imagination possible. Les gens que tu vois chez toi, sont d'abord chez eux. Ils ne te voient pas. Ils se singularisent dans l'immédiate et toujours constante défense de soi. Ils ont peur. Ils sont terribles, les gens. Ceux que tu appelles tes amis, ce sont d'abord des gens remplis du moi qui les tient en laisse."
Léo Ferré : extrait de " Basta "