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Emotion

Didier Van Cauwelaert en dédicace lors du salon du livre de Paris 2013 photo Thesupermat

" J'ai écrit du théatre parce qu'un prof de français m'avait fait lire Aristophane et j'ai découvert le plaisir formidable de ces textes où l'humour et la parodie sont aussi extraordinaires que la langue. Et quelle modernité ! Sa vision des femmes, de la politique, de l'hypocrisie, des fausses valeurs est totalement moderne. Il y a, au théatre, un côté charnel du language qui me plaît beaucoup : on est dans la sensation, pas dans l'intellectualisation et le commentaire...  C'est là ma conception de toute forme de lecture : entrer dans le texte, chercher l'émotion que l'écrivain a voulu transmettre, et non se demander ce qu'a voulu dire l'auteur et regarder le texte depuis un mirador.

 

Didier Van Cauwelaert : entretien dans Lire 386,

"Lorsque j'ai vu ce dévergondage d' "histoires de troupiers" où, dans l'intimité de la caserne, le soldat cherche inconsciemment une revanche de conflits hiérarchiques qui ne se sont pas toujours clos à son avantage, j'aurais peut-être été capable de renoncer à mon devoir si le souffle des grands jours n'avait magiquement ranimé la vieille flamme, toujours brûlante, des émotions d'autrefois."

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Georges Clemenceau :  "Grandeurs et misères d'une victoire", Plon, 1930 ( à propos de l'ouvrage du Maréchal Foch : "Mémorial de Foch" Editions de France 1929

"A chaque exposition, Courbet retraversait le même mur, il le savait... Il y a l'homme d'avant et celui d'après... il semblerait qu'une chimie s'opère. C'est l'émotion bien sûr de voir ses toiles pendues au mur, c'est surtout le regard des autres qui brutalement n'est plus le même"

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François Dupeyron : Le Grand Soir  Actes Sud 2006

Par Auteurs
M. de Kerangal
Sylvie Germain
Pirandello
Virginia Woolf
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